thème : Action Organisé par :

mercredi 30 mai 2018 à 18h

Rencontre Génération précaire #6

La dernière rencontre fut brève et suivie d'une soirée mémorable au pigeon communal en soutien à la ZAD. C'était beau, c'était chaud, c'était zadique. Cette fois-ci on aura le temps de faire le point sur l'activité des groupes de travail qui se sont déjà constitués. Il y a un groupe "témoignages" qui planche sur le recueil et la diffusion de témoignages de nous tou-tes, de la Génération Précaire. L'autre groupe c'est "statistiques et communication", en gros comment comprendre les chiffres réels de la précarité pour mieux faire valoir nos droits et nous positionner dans la société. Il y a aussi beaucoup de gens qui veulent de l'action directe. Mais surtout, c'est toi qui va créer ton action avec Génération Précaire ! N'oublions pas les affiches et flyers, s'il y en a plus on en imprimera. Que tu viennes pour parler, rencontrer, te battre ou juste manger, viens, on est pareil-le.


Rdv le mercredi 30 mai à 18h, à Kali.

18h / Auberge Espagnole
19h / Début de la rencontre

Les constats restent les mêmes ;

Le précariat c'est l'idée que le statut de précaire est en train de devenir la norme sociale en Europe. Les précaires sont la nouvelle classe émergente Européenne.

Être précaire, c'est être travailleur-euses flexibles et temporaires, migrant-e-s sans papiers, étudiant-e-s, intermittent-e-s, intérimaires, chercheurs-euses, licencié-e-s ou employé-e-s rompu-e-s au temps partiel, salarié-e-s à l'emploi discontinu, artistes sans statut, chômeurs-euses volontaires ou non, stagiaires, travailleurs-euses du sexe, parfois tout cela en même temps.

Nous constatons que les gouvernements successifs et leurs institutions n'ont jamais eu la volonté de mettre des moyens émancipateurs à disposition de la classe précaire. Nous sommes au centre du processus de production de richesses et malgré cela nous sommes invisibles aux yeux du pouvoir, nous n'avons ni poids ni avenir dans les formes traditionnelles de représentation politique et sociale.

Nous ne voulons pas de l'illusion définitivement disparue du plein-emploi et du cdi pour tous & toutes. Nous voulons nous loger, dormir, apprendre, fonder les familles que nous souhaitons, produire et accéder à une information et une culture diversifiées, jouer, échanger librement des savoirs, bien manger, prendre soin de notre santé, respecter notre environnement, nous déplacer et nous installer librement, participer à la vie de la cité, créer de nouveaux espaces publics et de nouvelles manières de vivre en société.

Bref, nous voulons des nouveaux droits collectifs en relation avec nos réalités de vie, et nous les voulons pour tous & toutes, indépendamment de nos mérites, emplois ou nationalités.

Précaires du monde entier, sortons du bois, prenons le contrôle de nos vies & de nos villes !

Source : http://cckali.be/
Source : message reçu le 23 mai 01h